Penúltima semana de esta breve pretemporada. He subido ya a 73km y el cuerpo lo ha asimilado medianamente bien.
Dos días de gimnasio (3x15 en 16 maquinitas + abd)
La distancia standard de rodaje ha sido de 13km:
El lunes los hice ligeritos (4:28/km).
El martes incluí un suave fartlek a favor de cuestas.
El jueves tempo, con 4,5km + 4km a 4:00/km (rec2´).
El viernes en progresión.
Y el domingo 18km progresivos, empezando a 5:50 y acabando a 4:12.
Todo por el monte de Boadilla, en esos espléndidos mediodías que habitualmente nos regala Helios en enero.
Y si bien la carrera progresa adecuadamente, el peso resiste con gula navideña. Sin prisas y a disfrutar, que ya habrá tiempo de ir fundiendo los quilitos sobrantes según se acerquen los objetivos.
31.1.10
30.1.10
Le Petit Prince (A. de Saint-Exupéry, 1943)
C'est un conte poétique et philosophique sous l'apparence d'un conte pour enfants.
Chaque chapitre relate une rencontre du petit prince qui laisse celui-ci perplexe quant au comportement absurde des « grandes personnes ». Chacune de ces rencontres peut être lue comme une allégorie.
Le langage, simple et dépouillé, parce qu'il est destiné à être compris par des enfants, est en réalité pour le narrateur le véhicule privilégié d'une conception symbolique de la vie.
Les aquarelles font partie du texte et participent à cette pureté du langage : dépouillement et profondeur sont les qualités maîtresses de l'œuvre.
On peut y lire une invitation de l'auteur à retrouver l'enfant en soi, car « toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants. (Mais peu d'entre elles s'en souviennent.) ».
Le langage, simple et dépouillé, parce qu'il est destiné à être compris par des enfants, est en réalité pour le narrateur le véhicule privilégié d'une conception symbolique de la vie.
Les aquarelles font partie du texte et participent à cette pureté du langage : dépouillement et profondeur sont les qualités maîtresses de l'œuvre.
On peut y lire une invitation de l'auteur à retrouver l'enfant en soi, car « toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants. (Mais peu d'entre elles s'en souviennent.) ».
La narration de ce conte est faite à la première personne. Le narrateur se souvient qu'à l'âge de 6 ans, il aimait dessiner des "serpents boas". Il a montré ses "chefs d'œuvre aux grandes personnes" mais celles-ci lui "ont conseillé de laisser de côté les dessins de serpents boas ouverts ou fermés, et de m'intéresser plutôt à la géographie, à l'histoire, au calcul et à la grammaire". Il évoque aussi son enfance solitaire, et son souhait de devenir pilote :" j'ai appris à piloter des avions. J'ai volé un peu partout dans le monde. Et la géographie, c'est exact, m'a beaucoup servi. Je savais reconnaître, du premier coup d'œil, la Chine de l'Arizona. C'est utile, si l'on est égaré pendant la nuit."
"J'ai ainsi vécu seul, sans personne avec qui parler véritablement, jusqu'à une panne dans le désert du Sahara, il y a six ans". Le narrateur doit poser son avion dans le désert. C'est là qu'il rencontre le Petit Prince. Ce petit bonhomme lui indique qu'il vient d'une autre planète et lui demande de lui dessiner un mouton. Puis , à force de question l'aviateur découvre que le Petit Prince vient d'une autre planète : "l’astéroïde B 612" , une planète "à peine plus grande qu'une maison!"
Chaque jour l'aviateur apprend de nouvelles choses sur la planète du Petit Prince, sur son départ, sur son voyage. C'est ainsi que l'enfant lui parle de la psychologie des adultes , de leur sérieux, des baobabs qui encombrent sa planète et qui la perfore de leurs racines.
Il lui raconte aussi qu'il adore les couchers de soleil et qu'un jour, il a vu "le soleil se coucher quarante-trois fois!" . Puis le petit Prince parle d'une fleur unique, une rose, dont il est amoureux . Il prend peur que le mouton que lui a dessiné l'aviateur fasse du mal à sa rose : "Et si je connais, moi, une fleur unique au monde, qui n'existe nulle part, sauf dans ma planète, et qu'un petit mouton peut anéantir d'un seul coup, comme ça, un matin, sans se rendre compte de ce qu'il fait, ce n'est pas important ça ?" Il lui confie aussi qu'il a souffert de la voir vaniteuse et qu'il était sans doute trop jeune pour l'aimer : "J'aurais dû ne pas l'écouter, me confia-t-il un jour, il ne faut jamais écouter les fleurs. Il faut les regarder et les respirer. La mienne embaumait ma planète, mais je ne savais pas m'en réjouir. Cette histoire de griffes, qui m'avait tellement agacé, eût dû m'attendrir..."
Le petit prince fit encore cette confidence à l'aviateur :
"Je n'ai alors rien su comprendre! J'aurais dû la juger sur les actes et non sur les mots. Elle m'embaumait et m'éclairait. J'en aurais jamais dû m'enfuir! J'aurais dû deviner sa tendresse derrière ses pauvres ruses. Les fleurs sont si contradictoires! Mais j'étais trop jeune pour savoir l'aimer."
Sans doute est cette incompréhension et cette déception amoureuse qui l'a incité à s'éloigner de sa planète et à voyager . Il a ainsi rencontré, murés dans leur solitude, une galerie de personnages : le monarque d'un empire factice , le vaniteux, le buveur qui boit pour oublier qu'il boit, le businessman propriétaire d'étoiles, l'allumeur de réverbères, obligé du fait de la vitesse de rotation de sa planète d'effectuer un travail absurde et ininterrompu, et enfin un géographe, un vieux Monsieur écrivant d'énormes livres .
"J'ai ainsi vécu seul, sans personne avec qui parler véritablement, jusqu'à une panne dans le désert du Sahara, il y a six ans". Le narrateur doit poser son avion dans le désert. C'est là qu'il rencontre le Petit Prince. Ce petit bonhomme lui indique qu'il vient d'une autre planète et lui demande de lui dessiner un mouton. Puis , à force de question l'aviateur découvre que le Petit Prince vient d'une autre planète : "l’astéroïde B 612" , une planète "à peine plus grande qu'une maison!"
Chaque jour l'aviateur apprend de nouvelles choses sur la planète du Petit Prince, sur son départ, sur son voyage. C'est ainsi que l'enfant lui parle de la psychologie des adultes , de leur sérieux, des baobabs qui encombrent sa planète et qui la perfore de leurs racines.
Il lui raconte aussi qu'il adore les couchers de soleil et qu'un jour, il a vu "le soleil se coucher quarante-trois fois!" . Puis le petit Prince parle d'une fleur unique, une rose, dont il est amoureux . Il prend peur que le mouton que lui a dessiné l'aviateur fasse du mal à sa rose : "Et si je connais, moi, une fleur unique au monde, qui n'existe nulle part, sauf dans ma planète, et qu'un petit mouton peut anéantir d'un seul coup, comme ça, un matin, sans se rendre compte de ce qu'il fait, ce n'est pas important ça ?" Il lui confie aussi qu'il a souffert de la voir vaniteuse et qu'il était sans doute trop jeune pour l'aimer : "J'aurais dû ne pas l'écouter, me confia-t-il un jour, il ne faut jamais écouter les fleurs. Il faut les regarder et les respirer. La mienne embaumait ma planète, mais je ne savais pas m'en réjouir. Cette histoire de griffes, qui m'avait tellement agacé, eût dû m'attendrir..."
Le petit prince fit encore cette confidence à l'aviateur :
"Je n'ai alors rien su comprendre! J'aurais dû la juger sur les actes et non sur les mots. Elle m'embaumait et m'éclairait. J'en aurais jamais dû m'enfuir! J'aurais dû deviner sa tendresse derrière ses pauvres ruses. Les fleurs sont si contradictoires! Mais j'étais trop jeune pour savoir l'aimer."
Sans doute est cette incompréhension et cette déception amoureuse qui l'a incité à s'éloigner de sa planète et à voyager . Il a ainsi rencontré, murés dans leur solitude, une galerie de personnages : le monarque d'un empire factice , le vaniteux, le buveur qui boit pour oublier qu'il boit, le businessman propriétaire d'étoiles, l'allumeur de réverbères, obligé du fait de la vitesse de rotation de sa planète d'effectuer un travail absurde et ininterrompu, et enfin un géographe, un vieux Monsieur écrivant d'énormes livres .
Puis le Petit Prince a débarqué sur la Terre, et c'est encore la solitude qu'il y a rencontrée. Il y a retrouvé en grand nombre les mêmes types de personnage que sur les autres planètes, mais aussi un serpent ne parlant que par énigmes, un désert fleuri de roses et l'écho.... Puis un petit renard lui est apparu, un renard qui voulait que le Petit Prince l'apprivoise :
-Bien-sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'a pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde...
En écoutant le renard le petit prince comprit qu'il importe avant tout d'apprivoiser les êtres, de s'en faire des amis, et que le monde s'ordonne autour de cet être unique au monde par l'amour qu'on lui porte.
Puis l'enfant évoque un aiguilleur qu'il a rencontré et aussi un marchand de pilules qui font gagner un temps bien inutile.
Au huitième jour de panne dans le désert, c'est l'heure de la séparation. Le petit prince souhaite retrouver sa rose. Il a recours au serpent qui résout toutes les énigmes, et repart vers son étoile. Il laisse seul le narrateur qui peut maintenant regarder le ciel avec un autre regard.
-Bien-sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'a pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde...
En écoutant le renard le petit prince comprit qu'il importe avant tout d'apprivoiser les êtres, de s'en faire des amis, et que le monde s'ordonne autour de cet être unique au monde par l'amour qu'on lui porte.
Puis l'enfant évoque un aiguilleur qu'il a rencontré et aussi un marchand de pilules qui font gagner un temps bien inutile.
Au huitième jour de panne dans le désert, c'est l'heure de la séparation. Le petit prince souhaite retrouver sa rose. Il a recours au serpent qui résout toutes les énigmes, et repart vers son étoile. Il laisse seul le narrateur qui peut maintenant regarder le ciel avec un autre regard.
« On ne voit bien qu’avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux ». C'est vrai, mais on n'accorde pas à cette phrase le sens que l'auteur a voulu lui donner. Saint-Exupéry, ne donne aucune consigne, aucune règle de vie. Il constate et nous aide à constater. Il constate que notre perception du monde dépend entièrement de notre cœur, ce qui est différent de nous inviter à nous laisser guider par notre cœur. Chaque page, chaque ligne de ce livre nous redit ce constat dans des mots différents : l'éléphant dans le boa, le mouton dans la caisse, la fleur et le jardin, les étoiles qui rient.
24.1.10
Volver a correr
Nieve en Boadilla, mucha. Y como vino se fue. Pero el monte queda, los enormes encinares, los pinos orgullosos. Cada día que salgo a correr por estos bosques me parece una bendición del cielo. La pierna se queja de los entrenamientos largos o continuados. Pero no demasiado, así que esta semana he salido 4 días. Y cuando no sabes si al día siguiente podrás volver a salir, disfrutas cada día como si fuera el único. También volvieron los días típicos de enero, soleados al mediodía. Cuánto mejor que las tediosas sesiones de spinning, o de cinta, o de piscina. Cual gato encerrado.
Ya he vuelto a los 60km y esto empieza a parecerse a una semana típica de entrenamiento. Como estoy en pretemporada, rodajes y maquinitas de gimnasio para coger un poco de fuerza, que los viejitos tendemos a la flojera (3 días, 3x15 en 16 aparatos). Los rodajes (3) están siendo de unos 12km a 4:43/km. Otro más largo de 17km a 4:24. Y para cerrar la semana, lo que llamaré primer entrenamiento de calidad de esta temporada: un cross de 6km en Leganés.
Era el campeonato provincial veterano de campo a través. En el Parque Polvoranca, que no conocía. Un lugar espléndido para la ocasión. Gran ambiente de atletismo, nubes y claros, terreno blando rompepiernas. Nada que ver con las carreras populares. Aquí se va peleando el puesto, uno a uno. Circuito de 2km a 3 vueltas.
En la primera salgo más bien atrás, prudente, y sigo a Carlos Swede que me marca el ritmo. Vamos adelantando atletas. Hay que tirar de brazos en la cuesta arriba. Lanzarse en la cuesta abajo. Ir buscando el ritmo en el llano.
En la segunda vuelta Carlos se me aleja 10m y no puedo seguirle. La velocidad no es que sea muy alta, pero demasiada para poder aguantarla un buen rato en este inicio de temporada. Es el momento de pensar poco y concentrarse en correr, correr, que pasen los km.
Para la tercera vuelta Carlos se va definitivamente. Al verme sólo, sin un señuelo de referencia, el cansancio se manifiesta abiertamente. No tengo ni fuerzas ni ganas de vaciarme al final, así que veo cómo me van adelantando unos cuantos al olor de la meta. Y llego al fin (12ºM45). Contento. El cross me gustó mucho. La pierna no se quejó (la falta de fuelle tiene más fácil arreglo).
Encantados con la carrera y el ambiente, nos vamos Swede y yo a rodar un poquito y a ver el campeonato absoluto de cross corto (4km), el femenino (vaya zancada la de la ganadora, qué caritas de esfuerzo por las cuestas) y luego el masculino (espectacular y vibrante).
Una bella jornada atlética que había empezado temprano en Getafe, animando a los colegas que corrían el medio maratón.
23.1.10
Sexe et cap
Rob: La pratique régulière (voire intensive) de la cap a-t-elle un effet (positif ou négatif) sur l'activité sexuelle ? Et inversement, une activité sexuelle soutenue a-t-elle un effet sur la cap ?
Ippo92: J'arrête toute activité sexuelle un mois avant une compétition. Et j'ai des compétitions tous les mois !
Ippo92: J'arrête toute activité sexuelle un mois avant une compétition. Et j'ai des compétitions tous les mois !
Outlantic: Cela fait 3 ans que je cours régulièrement, 3 à 4 fois par semaine, 1h environ à chaque fois... Au début, je me suis senti plus "vigoureux" au lit (ma compagne a pu le constater...). Mais, cela fait quelques semaines, j'ai intensifié mes entrainements (je fais de la natation en alternance avec la cap) et j'ai l'impression que ça influe négativement sur mon activité sexuelle (c'est l'avis de ma compagne aussi...)Voilà...
Rocco: Et moi, cela fait 3 ans que je baise régulièrement, 3 à 4 fois par semaine, 1h environ à chaque fois... Au début, je me suis senti plus "vigoureux" sur mes courses (mes collègues de club ont pu le constater...). Mais, cela fait quelques semaines, j'ai intensifié mes parties de jambes en l'air (je fais des partouzes en alternance avec ma femme) et j'ai l'impression que ça influe négativement sur mes perfs (c'est l'avis de mes camarades de club aussi...) Voilà.
17.1.10
Toucher du bois / Tocar madera
El maratón de SS marcó el final de 1 bonita temporada. Diciembre estuve en barbecho. Totalicé 88km entre descansos y molestias. El año pasado me ocurrió igual. Tras el maratón paré, y fue volviendo a la actividad cuando aparecieron todos los males. En los pies. Tampoco me voy a quejar, cualquier otro momento del año me hubiera fastidiado +. Así que... a disfrutar de las navidades comiendo, bebiendo y sin dar palo al agua.
Con el nuevo año retorna la actividad. ¿Que no se puede correr? Pues ya será otra cosa. Las tortugas marinas han evolucionado hasta tolerar el veneno de las medusas, principal componente de su especializada dieta. Mi plan consiste en empezar a correr suave y en pequeñas dosis, e ir avanzando según el pie tolere semejante agresión.
Para completar tan exiguos trotes, unos largos de piscina, algo de elíptica ó spinning, unas maquinitas de gim para coger fuerza... cualquier visita es bien venida siempre que no pretenda quedarse a vivir en casa. Porque a mí lo que de verdad me gusta es... correr por el campo.
Entre pitos y flautas, la primera semana conseguí correr 38km sin grandes molestias. Una sesión típica: 1.000m natación (20min) + 5km a 6´/km cinta + 30min elíptica + musculación de piernas. Con música guapa en el ipod se puede tolerar, aunque me siento como gato encerrado. La natación lo llevo peor. No se me da mal, pero a duras penas consigo no perder la cuenta de los largos que llevo. Si al menos se oyera la Música Acuática de Händel...
El viernes ya no me pude contener. Salí al bosque y me casqué 10km en progresión (de 5´/km a 4´/km). Me costó mucho, me falta fuelle. Pero la gozada de volver a correr por el bosque y lo poco que se quejó el pie me compensó la osadía.
El finde descansé prudentemente y disfruté del Trofeo Páris en la insólita faceta de espectador, animador y fotógrafo. Me lo pasé en grande viendo correr a tantos amiguetes, ya habrá otras ocasiones para darle un poquito de cera. Por la tarde empezó a nevar, y tanto perseveró que por la noche tuvimos visita en el patio:
Esta última semana he seguido aumentando mi tolerancia al veneno y he corrido 52km. El lunes fue precioso. Mediodía blanco y soleado. Salí al monte con Aïnhoa y lo pasamos pipa entre la nieve y el trineo (foto 1). Paisaje espectacular. Y a primera hora de la tarde, en lugar de comer, volví al lugar del crimen con zapas de trail. Una ocasión así no se puede desperdiciar, a saber cuándo se repetirá. Fueron 10,5km un poco por debajo de 5´/km. Tampoco la nieve permitía mayores velocidades. Qué bonito, terreno blando e inmaculado donde apenas se distinguían los senderos. Y buen trabajo para las piernas, como correr por arena de playa.
Hoy domingo, con una mañana nublada y sin frío, ideal para trotar, he salido con mis compis para el primer entrenamiento largo del año. 17km en progresión, empezando a 6´/km y acabando a 4:15/km. Estoy en baja forma, pero es lo de menos. Simplemente poder hacerlo me llena de gozo. Toquemos madera y adelante. Aurrera mutilak!
13.1.10
Querido detective (Jim McBride, 1987)
Romance y corrupción son los ingredientes de esta película policial de Jim McBride. La ayudante del fiscal de Nueva Orleáns (Ellen Barkin) se traslada a un pueblo del Estado para poder investigar in situ un problema de supuestas corrupciones del cuerpo de policía. Mientras está realizando sus investigaciones, aparece en su vida Remy, un detective apuesto y cautivador (Dennis Quaid), al que la vocación profesional le viene de una familia que actúa siempre como una piña.
Remy, con un planteamiento laxo, asegura a la ayudante del fiscal que la policía está limpia; pues no da importancia a ciertos privilegios y sobornos. Acabarán acostándose. Y claro, mezclar trabajo y placer no va a ayudar, sobre todo cuando a él le tienden una trampa. Y es que el caso de corrupción, como ocurre normalmente, es mucho más amplio de lo que parecía. Lo que se ve es solamente la punta del iceberg.
Dos buenas interpretaciones y un poquito de enredo para esta película sobre los peligros del abuso de poder, en el que se suele caer poco a poco con cosas pequeñas. La intriga planteada no deja cabos sueltos y engancha hasta el sorprendente desenlace.
La banda sonora es absolutamente impresionante, todo un curso acelerado sobre la música tradicional de la zona, que son básicamenye el cajun y el zydeco. Todavía tengo la casette que compré después de ver el estreno en cine y la sigo escuchando de vez en cuando. A ver si encuentro el DVD para verla en VO, pues la versión que he conseguido corta los laterales de la pantalla y tiene el sonido mal sincronizado.
Aún así la vi de un tirón, y después de tantos años la recordaba como si fuera ayer. No es que sea muy buena, pero lo que sea que me enganchó hace más de 20 años aún perdura. Ellen Barkin, antes de hacerse famosa con Melodía de seducción, me cautiva con su mirada miope y su expresión arrobada. Y encima aparece haciendo footing, con un estilo adorablemente cómico (vamos, que no había corrido en su vida). Pero qué vien luce su modelito sudado. Bueno, vale que...
12.1.10
Historias de Filadelfia (George Cukor, 1940)
En la elegante Filadelfia, un ex-marido aparece en casa de su ex-mujer (Katharine Hepburn)justo un par de días antes de que ésta se case de nuevo. Su llegada revolucionará a toda la familia. Pocos nombres cinematográficos despiertan tantas simpatías como cuando oyes "C.K. Dexter Haven", el personaje interpretado por Cary Grant en esta maravillosa e inmortal comedia, protagonizada por tres de las más gloriosas leyendas del cine americano (Oscar para James Stewart). Un filme lleno de encanto, sonrisas e inteligencia.
Despliega las dudas y convicciones morales y sentimentales de una señorita de la alta sociedad a punto de contraer segundas nupcias y establece un perspicaz análisis de esa diversa microsociedad, carne de cañón para el periodismo rosáceo.
La clave del éxito de esta adaptación de la obra teatral de Philip Barry es, además de sus inmejorables actuaciones, el fenomenal guión, repleto de brillantes y extensos diálogos, muy literarios (Joseph L. Mankiewicz en la producción), puestos en escena de manera refinada por el maestro George Cukor.
10.1.10
La Femme d´à côté (François Truffaut, 1981)
Ayant autrefois vécu des amours ombrageuses, Bernard et Mathilde, par le plus pur des hasards, se trouvent être voisins. Même s'ils sont mariés tous deux, leurs destins se croisent à nouveau.
Sur un thème qui pourrait presque paraître anodin, François Truffaut nous offre un inoubliable moment de cinéma, une histoire d'amour admirablement mise en scène et construite avec une subtilité sans pareille. Dès la première minute on comprend que la narration va d'ailleurs être surprenante, et nous ne sommes en rien déçus.
C'est en définitive la passion dans son ensemble que Truffaut décrit magistralement ici, et cela de nouveau à travers l'histoire de Madame Jouve, qui vient compléter en beauté ce film qui ne manquait déjà de rien, qui plus est lorsque certaines scènes se font novatrices et étonnantes à bien des points de vue, qui plus est dans un récit qui aurait pu rester désespérément lisse.
Mulholland Drive (David Lynch, 2001)
A bright-eyed young actress travels to Hollywood, only to be ensnared in a dark conspiracy involving a woman who was nearly murdered, and now has amnesia because of a car crash. Eventually, both women are pulled into a psychotic illusion involving a dangerous blue box, a director named Adam Kesher, and the mysterious night club Silencio.
The structure is unconventional. Basically the first two hours play out as the dream of a very troubled young woman by the name of Diane Selwyn. In the final 30 minutes we are taken into Diane's reality. Mullholland Drive is a very disturbing portrait of the inner world of a woman about to commit suicide and we learn about her life and what led her to murder and suicide through the dream imagery of the first two hours.
I didn´t know Naomi Watts, she´s great. Her performance is believable despite whatever character she´s playing or situation she´s in.
9.1.10
Intermission (John Crowley, 2003)
Urban love story about people adrift and their convoluted journeys in the search for some kind of love.
When the desperately insecure and emotionally inarticulate John breaks up with Deirdre to 'give her a little test' his plan backfires leaving her broken-hearted and him alone and miserable. Through chance and coincidence, their break-up triggers a roller coaster ride of interweaving escapades in the lives of everyone around them.
Intermission presents a slice of life, the passage between breaking up and making up, exploring how our lives intersect, and the power we all possess to affect the lives of those around us.
This is a fascinating film that ingeniously weaves together a myriad of overlapping stories whose common thread is life among the Irish working class. The screenplay focuses on a group of seemingly unrelated people whose lives crisscross and intersect in so well crafted a way that, as the story develops, a fully connected narrative soon emerges. The film is filled with humor and sentiment and just enough action and violence to keep the whole thing contemporary and cutting edge.
8.1.10
Peggy Sue Got Married (F.F. Coppola, 1986)
Peggy Sue was one of the most popular girls in high school, enjoying life with her friends and her boyfriend Charlie. It was the typical high school dream, until she finds herself married to Charlie and becomming a young mother. However, her life takes a serious turn, leaving her depressed and facing divorce when Charlie runs off with another woman.
At her high school reunion, Peggy Sue faints and wakes up back in high school. Despite her confusion about what has happened and how to get back to her own time, Peggy realizes that she has a chance to start her life over, to avoid her depression and her marriage to Charlie. However, just because she knows the future, does that mean she can really avoid it?
Kathleen Turner is great in this movie, she more or less pulls off her task and is very believable as the teenager who gets to relive and, to some point, change and correct her past. Francis Ford Coppola knows exactly where to draw the fine line between heart warming and pathetic and does so with great artistic knowledge and taste. This movie is filled with memorable quotes and is altogether very funny.
Great performances from a pile of familiar faces, Nicholas Cage is irritating at first, but is likeable at the end. A great score, a great and heart warming story, solid acting, nostalgia, each time I watch it I enjoy a lot.
7.1.10
The Last Picture Show (Peter Bogdanovich, 1971)
In tiny Anarene, Texas, in the lull between World War Two and the Korean Conflict, Sonny and Duane are best friends. Enduring that awkward period of life between boyhood and manhood, the two pass their time the best way they know how -- with the movie house, basketball, and girls. Jacey is Duane's steady, wanted by every boy in school, and she knows it. Her daddy is rich and her mom is good looking and loose. It's the general consensus that whoever wins Jacey's heart will be set for life.
But Anarene is dying a quiet death as folks head for the big cities to make their livings and raise their kids. The boys are torn between a future somewhere out there beyond the borders of town or making do with their inheritance of a run-down pool hall and a decrepit movie house -- the legacy of their friend and mentor, Sam the Lion. As high school graduation approaches, they learn some difficult lessons about love, loneliness, and jealousy. Then folks stop attending the second-run features at the movie house and the time comes for the last picture show. With the closure of the movie house, the boys feel that a stage of their lives is closing. They stand uneasily on the threshold of the rest of their lives.
This is a subtle, real portrait of confused teenagers, the hidden lives of a group of people, and a town dying, with everyone going to the city. Its influence on more recent movies, such as American Beauty and Ghost World, is quite obvious. It's ahead off its time, because it is brave enough to criticize society and to show us the lives of a group of people, just as they are, without sugar-coating them and not being afraid of making them sometimes unlikeable, just the way people are.
The screenplay is very good. The characters are realistic and well written, and their attitudes and actions are always where they should be. The pace is just right; it's a slow movie, but always entertaining and thought provoking. The dialogs are great, and they always have double meaning, so you really have to be focused on them to get to the core of their meaning. Besides, the end of the picture show, is, too, the end of an era, the death of a town.
The acting is truly amazing, by just everyone. A look, a movement, the accents, the timing and delivery are just brilliant. All the actors were perfectly cast. The direction is simple, focusing on the actors, but still brilliant. The ending, so full of meaning, Cybill Shepherd shots, the large shots, languid and beautiful, the close shots, emotional and touching and the use of light and dark. The black and white makes this nostalgic and beautiful. Overall, really impressive; ahead of its time, tackling important issues and technically impressive. It's a true classic.
5.1.10
Avril (Gérald Hustache-Mathieu, 2006)
Avril est une jeune novice élevée dans un couvent. Elle s'apprête à prononcer ses voeux perpétuels, lorsqu'on lui révèle l'existence d'un frère jumeau. Elle part à sa recherche et se retrouve en Camargue pour deux semaines de vacances avec trois garçons...
Un beau film, original, plein de poésie, touchant, et surtout bien servi par des comédiens inspirés.
Pas trop difficile sans les sous-titres.
4.1.10
Vers le sud (Laurent Cantet, 2006)
Une plage, un hôtel, ses paillottes, ses cocotiers. Une bande de jeunes garçons qui échangent leurs charmes et leur tendresse contre quelques faveurs. Deux Américaines d'une cinquantaine d'années en mal de tendresse et de sexe et Legba, 18 ans tout au plus, beau comme un dieu, qu'elles viennent retrouver là chaque année et qui va bouleverser leur vie.
La solitude écorchée des personnages, une solitude propice aux failles et aux derapages lesquels entrainent des tourbillons qui entaillent à vif et profondément les psychologies et les trefonds de l'ame.
Charlotte Rampling est d'ailleurs remarquablement glaciale et vénéneuse dans le role d'une femme faussement sure d'elle qui regne en imperatrice au sein d'un hotel de luxe dans les Caraibes.
On pourrait croire au premier abord que L.Cantet choisit de nous délivrer une réflexion lucide sur le theme du tourisme sexuel. Mais il n'en est rien. C'est juste une toile ce fond à un scénario extremement bien écrit qui fait la part belle à une étude psychologique fouillée et passionnante servie par des acteurs impeccables.
L'autre qualité est cette maniere d'instaurer une atmosphere des plus moites. On glisse de plus en plus vers le Sud au fil du film, vers la lenteur,l a nonchalance, la chaleur, la sueur, la luisance des corps jusqu'à atteidre l'envenimement poisseux et brulant du récit. Il y a comme une inquietude, l'ombre d'un danger qui se tisse petit à petit alors que, pourtant, on baigne dans un cocon douillet, un Eden. Et c'est tout ce qui fait la force du film que de laisser entrevoir en filigrane ce qui, tout d'un coup, explosera violemment.
Un film complexe, et donc foisonnant, réussi et magnétique.
2.1.10
Mon meilleur ami (Patrice Leconte, 2006)
Un marchand d'art fait un pari : il a dix jours pour trouver un meilleur ami. Il se lance alors dans un casting fou pour finalement jeter son dévolu sur un chauffeur de taxi volubile et chaleureux. Il va le séduire pour gagner son pari. Mais peut-on tricher avec l'amitié ?
Film très sympa! Le duo Auteuil/Boon fonctionne à merveille. Un scénario à la fois banal et original quand même, avec des situations bien trouvées, à la fois drôles, et où l'on peut se reconnaître. Une comédie un peu trop pleine de bons sentiments, mais fraîche et divertissante, sans en faire trop, sans lourdeur dans l'humour. Un bon moment à passer, et aussi une réflexion sur son rapport aux autres.
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