26.3.20

La fille de papier (Guillaume Musso, 2010)


Une silhouette féminine, svelte et gracile, se détachait en ombre chinoise dans la lumière bleu nuit du dehors.
Je sursautai puis écarquillai les yeux: por le peu que j´en voyais, la jeunne était nue, une main posée sur son bas-ventre, l´autre cachant sa poitrine.
   -Qui êtes-vous?
   -Hé, voues gênez pas!
   - Comment ça, "vous gênez pas!"? Cést le monde à l´envers! Je vous signale que vous êtes chez moi!
   - Peut-être, mais ce n´est pas une raison pour...
   - Qui êtes-vous? demandai-je de nouveau.
   - Je pensais que vous me reconnaîtriez.
   - Je ne vois pas comment j´aurais pu vous reconnaître: on ne s´est jamais rencontrés. Bon ça suffit, mademoiselle! Qu´est-ce que vous faites là?
   - C´est moi: Billie!
   - Je ne connais pas de Billie.
   - Billie Donelly. Vous ne me croyez pas, c´est ça? Hé! Ho! Y a quelqu´un au bout du fil? On dirait que vous avez deux de tension avec vos yeux en couilles d´hirondelle!
   - Bon, ça suffit à présent, vous allez passer quelque chose sur le dos et rentrer chez vous sagement.
   - Je crois que j´aurais du mal à rentrer chez moi...
   - Pourquoi
   - Parce que chez moi, c´est dans vos livres. Pour un petit génie des lettres, je vous trouve un peu long à la détente.

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